Quelles filières choisir pour devenir couvreur(se) ?
décembre 22, 2021Comment réussir l’étanchéité de votre toiture ?
décembre 22, 2021Un souci d’étanchéité, un projet de construction ou de rénovation de toiture ? Quel que soit votre besoin, vous serez amené à contacter un couvreur professionnel. En effet, la toiture est un élément clé de l’habitation qui nécessite les connaissances pointues d’un spécialiste de la couverture. Mais, une fois face à ce professionnel, il n’est pas toujours facile d’expliquer ses propres attentes, ou de comprendre les explications et le jargon utilisés. Pour vous aider, nous avons préparé un petit lexique pour une parfaite communication avec votre artisan.
Les principaux types de couvertures
Les tuiles
Solide et esthétique, la tuile est le type de revêtement le plus utilisé en France. Il se décline sous de nombreuses formes à savoir la tuile traditionnelle, la tuile canal, la tuile mécanique ou encore la tuile romane, et aussi sous divers coloris.
L’ardoise
Votre couvreur vous propose un revêtement en ardoises ? Sachez que ce type de revêtement fait partie des plus résistants. L’ardoise peut supporter toutes les saisons, durant de nombreuses années. Esthétique également, elle est cependant très fragile lors de la pose notamment. C’est pourquoi seul un couvreur spécialiste de l’ardoise peut réaliser ce travail.
Le shingle
Le shingle est un matériau de couverture qui vient tout droit d’Amérique du Nord. Il est composé de fibre de verre recouverte de bitume. Sa finition en granulés noirs et colorés lui donne un bel aspect, mais le shingle est peu résistant. C’est pourquoi il est à renouveler tous les 25 ans. Cela explique notamment son prix relativement bas.
Le métal
La toiture en métal a l’avantage d’être très résistante. La plus populaire reste la toiture en zinc. Ce matériau est très apprécié pour son faible entretien. En effet, il est très étanche, et les mousses et les lichens n’aiment pas s’y installer.
Le chaume
Le toit de chaume est un type de couverture composé de paille de blé, de seigle, de tiges de roseaux, de genêts et de bruyères. Peu utilisé aujourd’hui, le chaume a l’avantage d’être naturel. De plus, cette technique traditionnelle donne une certaine plus-value à l’habitation. Le chaume est encore utilisé dans certaines régions, cependant il faut savoir qu’il requiert un entretien régulier et que seuls les toits ayant une pente de 40° minimum peuvent y avoir recours.
La toiture végétale
La toiture végétale a le vent en poupe depuis quelques années. Il s’agit d’une innovation écologique qui consiste à installer des plantations sur les toits plats ou à faible pente. Idéale pour retenir les eaux pluviales, la toiture végétale est également un excellent régulateur en période chaude. Son installation requiert la pose d’une membrane imperméable, d’une couche de drainage et d’un tissu filtrant pour les racines. Écologique et esthétique, la toiture végétale fait cependant son poids, mieux vaut le savoir !
Les éléments de la couverture
En tant que novice, il n’est pas toujours facile de comprendre le jargon du couvreur. Voici un petit lexique des principaux termes utilisés par les artisans :
Le versant
Il s’agit de la partie du toit sur laquelle les eaux pluviales s’écoulent.
L’abergement
Il s’agit de l’ensemble des éléments utilisés pour l’étanchéité d’un point précis de la toiture. Il peut s’agir des fenêtres de toit ou de la cheminée par exemple. L’abergement est indispensable pour éviter les infiltrations.
Le liteau ou latte
Le liteau est la plupart du temps en bois. Il permet de recevoir le revêtement que vous aurez choisi. Le liteau est cloué ou vissé sur les chevrons de la charpente.
Le chéneau
Vous en entendrez forcément parler, puisqu’il s’agit de la gouttière tout simplement. Le chéneau est primordial pour évacuer les eaux pluviales, c’est pourquoi il doit être bien entretenu.
Le jeu de coudes
Le jeu de coudes n’est autre qu’une pièce précise qui relie la gouttière à une descente d’eaux pluviales. Elle est indispensable à la bonne évacuation de l’eau de pluie.
L’écran de sous toiture
Il s’agit d’un film ou d’une feuille souple ou rigide placée entre la charpente et le revêtement. Il permet de garantir l’étanchéité à l’eau de votre maison, même en cas de fuite ou d’infiltration.
La chatière
Non, il ne s’agit pas d’un passage secret pour laisser entrer et sortir votre chat. La chatière est ici une petite ouverture qui permet de ventiler la face interne de votre couverture.
La rive
C’est très simple ! C’est l’extrémité du toit.
La noue et l’arêtier
La noue, c’est l’arête où se rejoignent les deux pans de la toiture. Elle forme un creux. Quant à l’arêtier, c’est la jointure entre les deux pans du toit, qui forme cette fois une saillie.
Le faîtage et le closoir
Le faîtage correspond au sommet du toit, et le closoir n’est autre que la pièce qui sera utilisée pour le concevoir.
Le bandeau
Il s’agit d’une planche de bois destinée à fixer les tuiles de rives. En zinc, en aluminium ou en PVC, le bandeau doit être régulièrement entretenu.
Les différents types d’ouverture
Si vous souhaitez rénover votre toit ou si vous avez un projet de construction, votre artisan vous proposera sûrement d’installer des ouvertures sur votre toiture. Mieux vaut avoir une petite idée des différentes possibilités qui s’offrent à vous.
La fenêtre de toit
La plus classique ! La fenêtre de toit est une ouverture installée dans la même pente que la toiture. Idéale pour aérer les pièces à l’étage, la fenêtre de toit est souvent installée avec un store extérieur pour faire barrage à la chaleur l’été.
La lucarne
La lucarne permet l’installation d’une fenêtre composée de deux faces latérales et d’une couverture de deux à trois pentes. Très fréquente, la lucarne est très appréciée des Français pour faire entrer la lumière.
Le chien-assis
Il s’agit d’un type de lucarne qui dispose elle aussi de deux faces latérales, mais la couverture est constituée d’un rampant en pente inverse du toit.
Le puits de lumière
Il s’agit d’un conduit qui laisse passer la lumière naturelle du soleil. Très apprécié dans les pièces les plus sombres, le puits de lumière ne peut cependant pas être ouvert, comme les autres types d’ouverture, pour aérer la pièce.
Vous voilà en connaissance des principaux termes utilisés dans l’univers de la toiture et de la couverture. Le jargon employé étant très vaste, il était impossible de tout détailler. C’est pourquoi vous ne devez pas hésiter à questionner votre artisan lors de son intervention.